Entretien avec Marcelo « Liberato » Salinas. Militant de l’Observatoire critique et de l’Atelier libertaire de La Havane
La documenta est, avec la Biennale de Venise, l’une des plus grandes manifestations d’art contemporain. Depuis 1955, elle se tient tous les 5 ans, pendant l’été, et dure exactement 100 jours. Elle se déroule à Cassel, à 190 km au nord de Francfort-sur-le-Main en Allemagne. La documenta présente un panorama des créations artistiques contemporaines. Durant 100 jours, Cassel vibre au rythme des expositions, des performances et des installations d’une sélection d’artistes opérée par les commissaires en charge.
Nos compagnons Dmitri Prieto et Marcelo « Liberato » Salinas, les fondateurs de l’Observatoire critique et de l’Atelier libertaire Alfredo López de La Havane, ont reçu une invitation des organisateurs pour animer un débat ayant pour thème « Les révolutions au-delà de la révolution : les subjectivités politiques dans le Cuba du XXIe siècle ». Cela a été l’occasion de rencontrer Marcelo « Liberato » Salinas.
Le nouveau code pénal vise à éviter une nouvelle flambée sociale à Cuba
Le nouveau code pénal cubain est entré en vigueur le 2 décembre, les militants et les organisations de défense des droits de l’homme ont prévenu qu’il pourrait limiter encore davantage la liberté d’expression et éteindre les protestations à un moment où le mécontentement est de plus en plus grand sur l’île.
Moi, esclave en fuite
Très peu de récits de vie d’esclave ont fait surface dans l’aire hispanophone ; deux seulement y font figure de source historique primaire : Apuntes autobiográficos de Juan Francisco Manzano (1839), dont le deuxième tome a été mystérieusement égaré, et la Biografía de un cimarrón, récit de vie de l’ancien esclave et marron Esteban Montejo (1860-1973), recueillie et retranscrite par l’ethnologue Miguel Barnet au début des années 1960 à Cuba. C’est précisément cet ouvrage qui se trouve réédité sous le titre Esclave à Cuba. Biographie d’un « cimarron » du colonialisme à l’indépendanceà un moment où il devenait nécessaire de le relire.
Cuba a voté aux municipales, l’opposition dénonce des “pressions”
Les Cubains ont voté dimanche aux élections municipales, dans un contexte de forte crise économique et d’appels à l’abstention de l’opposition qui a dénoncé des “pressions” sur ses candidats.
Pablo Milanés est mort
Pablo Milanés est mort mardi 22 novembre à l’âge de 79 ans, à Madrid où il était hospitalisé depuis plusieurs jours. Une annonce confirmée par son agence artistique. Il avait soutenu la révolution de Fidel Castro à ses débuts, avant de s’en éloigner tout en maintenant par sa musique un lien indéfectible avec son public à Cuba.
30 jours à Cuba : totale désillusion !
Nous venons de recevoir ce témoignage d’un voyageur anonyme “revenu” de Cuba.
Le Che, Fidel Castro, la Révolution, la Baie des Cochons, La Havane, les voitures américaines des années 50, les cigares Cohiba, le rhum, la salsa, les plages… Autant de symboles et d’images qui ont construit une icône mondiale d’un monde possible, anticapitaliste et romantisé à l’extrême.
“Pablo es Cuba” : les artistes et les fans appellent à un prompt rétablissement pour Pablo Milanés
Des centaines de Cubains se sont unis sur les réseaux sociaux pour prier pour le prompt rétablissement du chanteur-compositeur Pablo Milanés, l’un des plus grands symboles de la musique de l’île, actuellement hospitalisé à Madrid.
Par ailleurs, ces derniers jours, Pablo Milanés, malgré son état de santé délicat, a été publiquement attaqué par l’Espagnole Ana Hurtado, qui l’a traité de “ver de terre” et d’”opportuniste” sur les réseaux sociaux.
Face à l’irrespect de Hurtado, de nombreux artistes et adeptes ont manifesté non seulement leurs souhaits de rétablissement, mais aussi leur soutien total et leur admiration pour l’auteur de mélodies cubaines mythiques.
Le nouveau code de la famille, incluant le mariage gay, approuvé par référendum
Cuba. révolution dans la révolution
ENTRETIEN AVEC MARCELO “LIBERATO” SALINAS ET DANIEL PINÓS
MILITANTS DE L’OBSERVATOIRE CRITIQUE DE CUBA, DE L’ATELIER LIBERTAIRE ALFREDO LÓPEZ DE LA HAVANE ET DU GROUPE D’APPUI AUX LIBERTAIRE ET AUX SYNDICALISTES INDÉPENDANTS DE CUBA
SAMEDI 29 OCTOBRE 2022 À PARTIR DE 19 HEURES
Émission de la Tribuna Latinoamericana
de Radio libertaire, 89.4 FM
et en direct sur internet : www.radio-libertaire.net
Un serviteur subversif
Selon Reinaldo Arenas (1943-1990), les écrivains latino-américains se trouvent toujours face à un dilemme : se rebeller contre une image « exotique » ou l’exploiter commercialement à leur bénéfice. L’écrivain cubain, éternel révolté, ne pouvait que choisir la subversion, voire la destruction, de cette image attendue. C’est ainsi que l’on assiste à un véritable jeu de massacre dans Le portier, écrit à New York entre 1984 et 1986 et courageusement réédité aujourd’hui.