Cuba : détérioration alarmante de la santé des grévistes de la faim et de la soif du mouvement San Isidro
Le harcèlement et l’intimidation continus des membres du mouvement San Isidro, qui est en première ligne de l’opposition au décret 349, une loi dystopique visant à censurer l’expression artistique, met en évidence la répression permanente des droits de l’homme à Cuba, y compris le droit à la liberté d’expression dans le pays.
Cuba : héros du Coronavirus ?
Il n’est pas rare de lire sur les réseaux sociaux des éloges dithyrambiques adressés « au peuple et au gouvernement cubains » qui, au même moment où Trump coupe les vivres à l’OMS, envoient des équipes médicales aux quatre coins du monde. On peut certes être admiratifs, mais chercher à comprendre peut aussi se révéler nécessaire.
Ainsi que le démontre l’universitaire et militant étasunien né à Cuba Samuel Farber, l’exportation de personnel de la santé représente la première source de devises étrangères pour l’économie cubaine, devant les remises d’argent des cubains émigrés et les bénéfices générés par le tourisme.
Eloy Machado, El Ambia, le “poète de la rumba”
La prison de Ciego de Avila a un nombre élevé d’infections par COVID-19
240 patients ont été signalés en lien avec un virus qui reste actif dans la municipalité chef-lieu de la province centrale de Cuba, selon le ministre de la Santé publique José Ángel Portalla, sans qu’il ait toutefois mentionner explicitement l’établisement pénitentiaire.
Cuba. Qui a peur de la littérature ?
JOSÉ LEZAMA LIMA. L’IMPOSSIBLE A FRANCHI LA PORTE DU SORTILÈGE
La Maison de l’Amérique latine de Paris poursuit l’exposition du Cubain Agustín Cárdenas
.
La Maison de l’Amérique latine de Paris poursuit son agenda des rencontres et d’expositions dont celle de l’artiste cubain Agustín Cárdenas (1927 2001) internationalement reconnu comme l’un des grands sculpteurs du XXe siècle, mais aussi un immense peintre et dessinateur, comme l’était Giacometti, avec la même recherche obsessionnelle de la vérité mystérieuse de la forme.
.
Marcelo Salinas López. Anarchiste et journaliste cubain
Le 30 octobre 1889, l’écrivain, journaliste et militant anarchiste Marcelo Salinas López, également connu sous les noms de Jorge Gallart, Pedro Martin et Palomero, est né à Batabanó (La Havane), dans une très modeste demeure. À l’âge de cinq ans, il s’installe avec sa famille à Santiago de las Vegas (Boyeros, La Havane), où il passe son enfance ; il va à peine à l’école. Il a travaillé comme ouvrier agricole et comme travailleur manuel (maçon, éboueur, etc.). Au début du siècle, il était déjà membre du mouvement anarchiste. En 1910, il émigre à Tampa (Floride, États-Unis) où il travaille comme ouvrier et lecteur dans une usine de tabac. Il a également passé un certain temps à Key West (Floride, États-Unis).
.
Boris Santa Coloma. Anarchiste et membre de la résistance à la dictature de Fulgencio Batista
Né dans la ville de San Nicolás, il fit ses études dans sa ville natale, puis il poursuivit ses études à l’Instituto Nro. 1 de La Havane, où il était inscrit en sciences commerciales.
Enrique Roig San Martin. L’anarchiste précurseur des luttes ouvrières à Cuba
Enrique Leonardo de Jesus Maria Roig San Martin fut le précurseur des luttes ouvrières à Cuba, il prit fait et cause pour le courant anarcho-syndicaliste du mouvement ouvrier espagnol de l’époque. Il a été le premier Cubain à guider le prolétariat sur la voie de la lutte des classes en prêchant l’internationalisme prolétarien.
Il est né à La Havane le 5 novembre 1843. Son père, Juan Tomás, était médecin et cubain, et sa mère, María del Carmen, était mexicaine. Il fait ses premières études à l’école San Anacleto, à La Havane. En 1859, son frère Pedro Celestino l’emmène à Manzanillo, où il apprend le métier de maître sucrier. Il épouse Eugenia Delgado en 1866, elle meurt l’année suivante. Il retourne à Santiago de Las Vegas et y épouse Manuelita Rodríguez, avec laquelle il aura huit enfants. Grâce à l’expérience qu’il a acquise à Manzanillo, il a pu travailler dans plusieurs sucreries de l’ouest de Cuba.
Alfredo López. L’anarchiste fondateur du mouvement syndical cubain
Alfredo López était le leader du syndicat des arts graphiques de La Havane. Il fut assassiné à l’âge de 32 ans sur ordre du tyran Gerardo Machado le 20 juillet 1926. Son corps a été retrouvé des années plus tard sur les pentes du château d’Atarés à La Havane, où il avait auparavant été détenu et torturé. Il était né le 2 août 1894 à Sagua La Grande, de son père Alfredo López de Cosío, un anarchiste asturien vivant à Cuba, et de sa mère Patricia Arencibia Rojas. Dès son plus jeune âge, il a été l’un des promoteurs et l’un des dirigeants de l’Association des typographes. Des années plus tard, déjà résident de La Havane, cette préparation lui permit de trouver un emploi à l’imprimerie La Mercantil, où il s’est rapidement impliqué dans les revendications des travailleurs pour de meilleures conditions de vie. Il a alors trouvé une raison d’être et d’agir en fonction des idées anarchistes que son père lui avait transmises.