Pour les femmes le 8 mars n’est pas une fête mais une commémoration

Journée internationale de la femme 2013

Workers Solidarity Alliance

Le 8 mars 1908, des milliers de femmes ont quitté leur travail dans les ateliers de New York Lower East Side et sont descendues dans la rue pour exiger leurs droits en tant que femmes et en tant que travailleuses. En 1917, leurs sœurs en Russie firent de même, et ont contribué à provoquer la révolution qui a renversé l’autocratie tsariste. Et en Espagne en 1936, les femmes anarchistes de Mujeres Libres ont aidé à libérer leurs sœurs de siècles d’oppression.

Dans une époque plus récente, les femmes ont joué un rôle clé dans les mouvements pour les droits civils et dans les mouvements anti-guerre des années 1960 et au début des années 1970. Dans les années 1990 et jusqu’au 21e siècle, les travailleuses sont toujours en première ligne dans la lutte permanente contre les conditions de misère existant dans de nombreuses industries et services dans le monde entier. Ce mouvement dynamique a déjà remporté d’importantes victoires, contre les institutions du pouvoir dans notre société aussi bien que contre les systèmes d’oppression les plus subtils qui imprègnent les relations personnelles des femmes. La libération des sexes est indissociable de la lutte des classes.

La « Workers Solidarity Alliance » honore ces femmes, ainsi que les innombrables autres femmes dans tous les coins du monde, qui, génération après génération, se dressent contre l’inégalité, l’oppression et la domination.

Nous saluons leurs luttes et les sacrifices qu’elles ont faits.

Pourtant, le rêve de liberté, d’égalité et de paix pour tous les peuples est loin de la réalité. Chaque jour, les femmes continuent de faire face au sexisme dans leurs relations personnelles, et au harcèlement sexuel et à la violence au travail, dans la rue, à la maison, et dans le mouvement. Des millions de travailleuses sont encore exploitées sans pitié. Les fanatiques de droite et les fanatiques religieux menacent le droit le plus fondamental des femmes à contrôler leur propre corps.

Les racines du sexisme et de toutes les relations d’oppression sont étroitement mêlées et ancrées en profondeur dans les systèmes de hiérarchie, d’autorité et de militarisme qui dominent la société. Ces principes sont le fondement de tout État moderne et de tout pouvoir socio-économique établi. Nous savons que ce n’est pas simplement « comme cela que sont les choses ». Il existe d’autres possibilités, meilleures, pour un monde plus vivable. Face à des réseaux écrasants d’oppression et de soumission, nous devons nous battre et prendre le contrôle de nos propres vies. Nous pouvons commencer en nous organisant au sein de nos communautés, de nos écoles et de nos lieux de travail.

Nous aspirons à une société dans laquelle une personne ou un groupe de personnes ne dominent pas ou n’exploitent pas d’autres groupes. Dans une telle société, il n’y aurait plus aucun fondement pour l’oppression sexuelle, la domination ou l’exploitation de classe. Nous devons travailler pour remplacer les institutions du pouvoir, l’État-nation et le capitalisme par un système mondial de contrôle par la base et d’autogestion de toutes les facettes de la vie sociale et économique.

Pour voir les rêves de ces travailleuses se réaliser, rejoignez-nous dans un mouvement qui a une histoire extraordinaire et un avenir exaltant.

Aidez-nous à édifier ce monde nouveau fondé sur la liberté et le socialisme libertaire.

Workers Solidarity Alliance


Enrique   |  Actualité, Histoire, International, Politique   |  03 8th, 2013    |