Des contrôleurs de corruption dans les centres de travail
Après les travailleurs sociaux créés par Fidel Castro et utilisés pour aller contrôler la corruption dans les centres de travail, particulièrement chez les pompistes, en 2005, les travailleurs cubains connaissent aujourd’hui les carmelitas. Corps social créé de toutes pièces, comme les travailleurs sociaux, son rôle est similaire: faire diminuer la corruption, sport national, qui asphyxie l’économie de l’île tout en permettant paradoxalement la survie de ses habitants. Quel sens a ce contrôle social alors que les plus hauts dirigeants des entreprises cubaines (comme la Cubana de Aviacion) sont destitués pour hauts faits de corruption? Contrairement aux dirigeants, les Cubains moyens sont contraints de voler pour vivre. Tant que les salaires (en pesos) ne seront pas en phase avec les prix (en CUC), les Cubains ne pourront faire autrement. En effet, 1 CUC = 24 pesos, et quand le salaire moyen est de 350 pesos, comment acheter de l’huile à plus de 2 CUC (50 pesos) sans trafiquer au marché noir et voler l’Etat?
Voir ce post de la bloggueuse Yoani Sanchez sur le sujet